c/o

› Extraits de presse

le tube (c/o)

Un homme poisson, bien plus photogénique et talentueux que Patrick Duffy. Dans un cylindre contenant 1800 litres d’eau, Jörg Müller (rejoint cette fois par deux acolytes : Haim Adri, Cendrine Gallezot) évolue avec aisance étonnante. Il ne nage pas, il flotte, telle une bulle d’aire, improvisant une danse aquatique qui n’a rien à voir avec celle d’Esther Williams, mais plutôt avec le jonglage. Car l’homme est d’abord jongleur. Il jongle avec sa propre masse corporelle, jouant avec son poids jusqu’à nous faire croire qu’il ne pèse plus rien. Un moment fragile, volatile, d’une grande virtuosité et d’une douceur extrême. L’incarnation d’un rêve intime et fugace. Un moment exceptionel et inoubliable !

Thierry Voisin, Télérama sortir, 17 au 23 septembre 2008
« c/o », 92 Chatillon

«Plus loin, Jörg Müller, donne à voir sa performance subaquatique. Dans une éprouvette géante, le danseur évolue… faisant naître de petits instants suspendus, un numéro de voltige détaché des lois de l’apesanteur pour une danse contenue pourtant son souffle. Car à l’image du festival, cette petite invitation à la poésie est plus qu’une tempête dans un verre d’eau.»

Gwenola Gabellec, La Provence, 28 juillet 2005
«Du feu dans son eau», Marais du Vigueirat

«Et ce, pendant que le danseur Jörg Müller dessine sa poétique aquatique dans un tube à essai. Ses évolutions lentes autant que les reflets des lumières sous-marines suspendent le temps… entre eau et air !»

Gwenola Gabellec, La Provence, 28 juillet 2005
«Du feu dans son eau», Marais du Vigueirat

«L’océan de Jörg Müller est un cylindre rempli d’eau. Juché sur les bords, la tête touchant le ciel, il s’y jette bientôt, équipé de lunettes de plongée et de pince-nez. Libéré de l’apesenteur, en apnée, il est comme un poisson-oiseau, qui danse, virevolte, se contorsionne. c/o (le tube) est un travail improvisé qui tient de la danse, du jonglage et de la performance plastique. Tel un nageur en eprouvette, Jörg Müller jongle avec son corps et joue des effets de loupe causés par la proximité de la paroi, pour donner parfois à son corps les proportions d’une statue de Botéro… Etonnant !»

Programme de la Scéne National de Chambéry/ espace Malraux, 26 mai 2005
«Entre performance et chorégraphie», Chambery

«Assurément l’un des spectacles les plus étranges de ce festival. D’ailleurs la présentation hier de Jörg Müller sur le front de mer de Saint-Leu n’a pas manqué d’attirer les spectateurs marrons, lesquels se sont abîmés les yeux à regarder entre les barrières. Qu’y voyaient-ils ? Un homme, Jörg Müller, qui s’était glissé dans un cylindre lumineux rempli d’eau pour mieux nous regarder. Entre fascination et étonnement, les enfants ne sont pas les derniers à avoir aimé.»

Le Quotidien de la Réunion, 12 mai 2005
«Le «Le tube (danse dans un bocal ?)», Saint-Leu

«Avec son costume or qui fait office de seconde peau, l’artiste laisse place aux rêves éveillés au milieu d’une eau aux couleurs étincelantes.»

Narjasse Kerboua, La Provence, 3 Juin 2004
«Le «Tube» et l’homme-poisson», Aix-en-Provence

«…son océan, c’est un cylindre, rempli d’eau. Juché sur les bords, la tête touchant le ciel, li s’y jette bientôt, équipé de lunettes de plongée et de pince-nez. Libéré de l’apesanteur, en apnée, il est comme un poisson-oiseau, qui danse, virevolte, se contorsionne. Son corps est grossi, déformé, lui et ses vetements semblent bouger au ralenti. Il joue, il est libre. Il semble accéder à notre rêve de pouvoir voler. ‹So far away›, dit le chanteur à la guitare. Et puis, dans un sursaut, li vient ‹goûter de temps en temps l’air des autres – de ce monde autre›. En flèche, il revient à la surface, respire un grand coup, replonge, puis dans un élan, et à la demande des enfants, ébahis, séduits, gourmands, un peu inquiets parfois, ‹fait l’allumette›: le grand plongeon qui éclabousse partout alentours, qui fait bouilloner l’eau, rire et applaudir les enfants. De là à vouloir le refaire dans sa baignoire… il n’y a qu’un pas, ou plutôt une petite brasse. Tentant tout de même.»

Cetherine Vingtrinier, L’HERAULT DU JOUR, 9 Mai 2003
«Jörg, poisson-oiseau», Montpellier

«L’étrange et la curiosité sont des notions constitutives du cirque. Revisitées par les acrobates contemporains, elles produisent souvent d’étonnantes images. En se transformant en une fascinante créature aquatique, Jörg Müller s’invente une passerelle esthétique avec l’exhibition classique, mais il donne également, au travers d’un travail chorégraphique inattendu, un sens singulier à l’acrobatie.»

Le cirque – voyage vers les étoiles, septembre 2002
Pascal Jacob

«Et pour finir, Jörg Müller qui poursuit son investigation sur les tubes*, en passant avec c/o au grand format. On dirait une colonne Morris transparente, même calibre, même hauteur, mais au lieu d’être à l’affiche l’artiste est au dedans, en chair et en os, en branchies plutôt, tout ouïes, trempé jusqu’aux arêtes, à nous observer, comme phénomène de foire.»
(…)
«Au lieu du cirque, des formes totalement hybrides pour ne pas dire inclassables (c/o tient de la danse, du jonglage et de la performance plastique).»

* Au CNAC, Jörg jonglait déjà avec des tubes en fibre de verre. Avec ses tubes métalliques suspendus, il a inventé une nouvelle forme du jonglage que Jérôme Thomas, qualifie de «conique». Le tube c/o est à l’évidence à «essai» : Jörg pousse le jonglage jusqu’à ses extrémités. Tubophile, il est aussi un immense jongleur.

Jean−Michel Guy, arts de la piste, avril 2002
«Terres de cirque 1 à La Villette / ground zero»

«Dans un art visuel, les altérations de l'apparence renvoient (parfois) à une transformation du social. L'inverse est-il vrai? Une transformation de l'être peut-elle, au cirque, s'exprimer sans que l'image en soit affectée? Mathurin Bolze et Jörg Müller semblent prouver que oui.
Ces deux acrobates, déjà hors pair sur terre, nous reviennent azimutés, hors catégories, de leur ewpérience en apesanteur à bord d'un avion parabolique. Les pièces qu'ils ont créées au retour de cette aventure (comme La cabane aux fenêtres, de Mathurin Bolze ou c/o, de Jörg Müller) ne sont quasiment plus de ce monde. Ce sont de piètres témoignages (absolument magnifiques au demeurant) de ce qu'ils ont vécu.»

arts de la piste, janvier 2002
«à propos du corps transformé», Jean-Michel Guy

le tube (c/o) (suite)

«Un tube en verre de trois mètre, rempli d'eau, trône au centre d'un cercle entouré de canisses. Au sommet, un homme immobile scrute la surface du liquide, en pantalon et chemise. Son alter ego, posé sur une chaise d'arbitre de tennis, frappe d'une baguette un morceau de bois. Puis le type hagard se met à l'eau transi par le froid et s'imerge complètement, semblable à un foetus ou à un noyé tenant un ultime geste de survie. Son corps en suspension est pris de convulsions ou se laisse entraîner par le mouvement de l'eau, incroyablement calme, tandis qu'il ôte sa chemise. L'image grossie se plaque en double difforme du public placé en arrière-plan. Puis le baigneur revient à la vie et laisse échapper de grosses bulles pour remonter à la surface. En hauteur, son comparse marmonne: «How can you hear me, I'm so far ( «Comment peux-tu m'entendre, je suis si loin» ).»
Carte blanche. C'est en se mémorant une dizaine de vols paraboliques, réalisés avec la chorégraphe Kitsou Dubois, que le jongleur Jörg Müller, formé au Centre national des arts du cirque (Cnac) et partenaire de route du Cirque Plume, a eu l'idée de cette Baraque: retrouver par l'intermédiaire de l'eau la sensation d'abandon du corps permise par l'apesanteur.»

Bruno Masi, Liberation, 24 Juillet 2001
«Les Baraques», Caen

«En revanche, connu comme jongleur, Jörg Müller est ici l'un des plus inventifs. Son numéro s'intitule «c/o». Il plonge en apnée dans une sorte de gros tube translucide et ce nageur en éprouvette, tel un ludion, joue avec la proximité de la paroi. Grâce à certains effets de loupe, son corps prend parfois les proportions d'une statue de Botero.»

François de Santerre, Le Figaro, 10 Juillet 2001
«Les Baraques», Cherbourg-Octeville

«Jörg Müller, jongleur et interprète de Mark Tompkins, intitule sa baraque c/o et la présente comme une vague dans l'océan, certes, mais munie de trente et une portes d'entrées et de six fermetures.»

Fabienne Arvers, Les Inrockuptibles, Juin 2001
«Les Baraques», Cherbourg-Octeville